Du dégât des eaux à la rénovation complète, nous réalisons toutes les peintures intérieures et extérieures.
Le plus grand soin est apporté tant aux travaux préparatoires (piochage des parties endommagées, traitement des fers, sous-couche d’impression, rebouchage, enduisage général en quatre passes, ponçage, impression après enduits) qu’à l’application des couches de finition (emploi de peintures haut de gamme et peintres expérimentés).
Dans le cadre d’une rénovation d’appartement, le poste peinture est généralement le plus élevé. Cela peut paraître surprenant, mais c’est celui qui nécessite le plus d’heures de main-d’œuvre. Il demande en outre des compagnons hautement qualifiés (comme dans le domaine de la carrosserie automobile) car c’est la partie du chantier qui demande le plus de soin.
La plupart du temps, les supports sont en mauvais état, et les différents corps de métier intervenus en amont (démolition, maçonnerie, électricité, plomberie…) contribuent également à dégrader les murs et les plafonds.
Différentes phases des travaux de peinture
En peinture, le gros du travail vient des travaux de préparations, dont on peut séquencer ainsi les différentes phases :
- Piochage des parties endommagées (fissures, écaillages…), aussi bien au niveau des plafonds (cela peut aller jusqu’au traitement des poutres métalliques lorsque le plâtre recouvrant celles-ci est trop dégradé), que des murs ou des boiseries
- Ponçage général et remise en jeu des boiseries (portes et fenêtres) : ce travail est long et ingrat, mais indispensable pour supprimer toutes les surépaisseurs, coulures et surcharges diverses provenant de l’accumulation des anciennes couches de peinture. C’est aussi l’occasion de remettre en jeu tous les ouvrants fermant mal.
- Application d’une première couche d’impression: cette sous-couche d’accroche est indispensable pour la parfaite tenue dans le temps des couches d’enduit et de peinture à venir. Elle permet également de mieux faire apparaître les défauts et de détecter les zones où l’adhérence des anciennes couches de peinture est mauvaise.
- Rebouchage : en fonction de l’importance des fissures et des trous, celui-ci se fait au plâtre ou à l’enduit Trois passages sont généralement nécessaires en raison du retrait au séchage.
- Entoilage : sur des plafonds ou des murs très fissurés, il est recommandé d’utiliser un tissu grillagé en fibre de verre afin de garantir une meilleure tenue dans le temps. Ce tissu peut également être posé ponctuellement sur les grosses fissures. Ce système ne doit pas être confondu avec les toiles de verre à motifs, assez inesthétiques et seulement destinées à des rénovations ordinaires.
- Enduisage : pour une belle finition et un grain de peinture homogène, il est quasi-indispensable de procéder à un enduisage général des murs et des plafonds. Celui-ci s’effectue en quatre passes : deux d’enduit gros et deux d’enduit fin. C’est un travail délicat, long et minutieux, mais c’est le gage d’une peinture de qualité.
- Ponçage des murs et des plafonds : il doit être effectué avec le plus grand soin (utilisation de spots halogènes en lumière rasante) car des défauts d’enduit se verront lors de la mise en peinture.
- Réparation des boiseries : portes et fenêtres anciennes sont souvent en mauvais état (fissures, écaillages…). Ici, les produits de réparation utilisés sont spécifiques : enduit polyester avec catalyseur et joint acrylique.
- Application d’une deuxième couche d’impression : elle sera totale si un enduisage général a été réalisé, ou partielle (sur les zones enduites) dans le cas contraire
Application de la peinture
Toutes ces tâches ayant été effectuées avec soin, on peut en venir à la mise en peinture proprement dite. Comme pour la sous-couche d’impression, il convient d’utiliser des produits de grande qualité. Que ce soit en termes d’aspect ou de tenue dans le temps, la différence avec des peintures grand public est flagrante. De ce point de vue, les gammes « hautes » des principaux fabricants (Guittet, Tollens, Sikkens, Sigma, Ripolin, La Seigneurie…) offrent toutes des caractéristiques très satisfaisantes.
Les plafonds seront habituellement traités en finition mate dans les pièces sèches (et satinée dans les pièces d’eau). Pour les murs, une finition de type « velours » (entre mate et satinée) constitue un bon compromis : moins fragile que du mat pur, et présentant moins de reflets qu’une peinture satinée.
Pour les pièces d’eau et les boiseries enfin, on retient en principe une finition satinée : celle-ci résiste mieux à la vapeur d’eau, et est facilement lavable.
La peinture, c’est bien sûr aussi la question des teintes, en nombre presque infini. Nous traiterons du sujet dans la rubrique « décoration ».